Oui, ça existe, j’ignore comment on le plante, mais ça existe.
En tout cas, il existe à la Marsa. Je vous explique le concept, vous prenez un panier, vous vous mettez au pied de l’arbre, vous attendez que ça mûrisse et vous commencez votre cueillette, en priant que les oiseaux n’ont pas eu la même idée que vous.
Bon, je rigole, vous l’avez compris (ou pas).
Pour les gourmands d’une certaine génération, les patrons sont ceux de feu Arthe, vous voyez ? Donc pour la créativité et la « déliciosité » des plats, vous l’aurez compris, vous y irez les yeux fermés, bon, plutôt ouverts quand même pour vous repérer.
J’ai réussi à m’y faufiler, il y avait beaucoup de monde, et j’oublie toujours que la Marsa est un petit village fort agréable où tout se sait donc.
L’endroit est décoré de manière fort simple, fort heureusement, car j’ai horreur ses chichis au mur, des tables et des bancs tout en bois, de la vaisselle moderne et simple, et surtout, l’endroit est vraiment très propre. Oui j’ai eu le temps d’observer pendant que j’attendais mon tour. D’ailleurs, j’ai grignoté tout ce que j’ai pu, parce qu’on vous ramène d’office des mezzés à table, du fenouil, des olives géantes, de l’harissa et un petit couffin avec du pain.
Je vous explique donc le concept : vous avez le choix entre deux semoules à la vapeur, une rouge, une blanche, la première étant un peu épicée ; ensuite vous prendrez du bouillon (épicé ou pas), des légumes de saison, et si vous n’êtes pas adepte du couscous veggie, vous aurez le choix entre de belles boulettes de poisson/viande/poulet.
Naturellement ce que vous rajoutez au couscous, décidera du prix final, le mien je crois qu’il était dans les 14 DT environ, agrémenté d’un verre de lben très frais, pas industriel.
En dessert, nous avons eu des makroudhs, excellents, bien que je ne sois pas amateur, mais là j’avoue c’était différent de ce qu’on me fait goûter d’habitude.
Bref, un bon petit thé à la menthe clôturera ce déjeuner, vous l’aurez compris aisément.
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